Yverdon se fait surprendre lors de la prolongation
11 janvier 2010
Alors qu’ils avaient deux buts d’avance, les protégés de Valeri Chiriaev ont mal négocié le troisième tiers. Franches-Montagnes en a profité pour renverser la situation, mais…
Présent sur les cinq buts yverdonnois, Vincent Dériaz a fait le spectacle, même quand il s’est agi d’aller chatouiller le gardien adverse!
Les Francs-Montagnards ont-ils volé deux points, samedi dernier, à la patinoire d’Yverdon? Sans doute si on les juge sur les deux buts litigieux dont ils ont profité. Le premier lorsqu’ils ont pris l’avantage à la 26e (2-3) par Sacha Guerne, dont le tir sous le poteau a rebondi vers l’extérieur, mais a tout de même été accordé! Le deuxième (52e) lorsque l’arbitre a jugé que le gardien Fabian Zaugg, qui couvrait le puck sous sa jambière, était derrière la ligne de but et avait été battu.
N’en demeure pas moins que les Yverdonnois sont coupables de leur médiocre fin de match. Elle a d’abord permis aux Jurassiens d’égaliser, cette fois-ci logiquement, puis de s’imposer lors des prolongations, alors qu’ils jouaient en double supériorité numérique. Quand on ajoutera que Vincent Dériaz a manqué un tir de réparation juste après le 5-5, on comprendra mieux la déception de l’entraîneur Valeri Chiriaev, pour lequel certains joueurs n’ont pas su se montrer assez volontaires afin de maintenir l’avantage de deux buts à l’entame du dernier tiers: «On doit absolument se concentrer beaucoup plus dans l’optique des playoffs. Un tel revers fait mal à toute l’équipe, surtout avant les trois matches qui nous attendent maintenant à l’extérieur (réd: Saastal, Bulle et Red Ice).»
Un Vincent Dériaz de feu
Indépendamment de son penalty manqué, Vincent Dériaz a donné le ton et rythmé la mélodie des offensives yverdonnoises en marquant deux fois et en se montrant toujours bien inspiré. Martin Rex a également été dangereux par ses déboulés, tandis que Loïc Merz, à nouveau en défense pour pallier à des blessures, a souvent gagné ses duels et toujours fait preuve d’abnégation. Quant aux jeunes, de Florent Pasche à Mathias Droz, en passant par Kevin Amman, Andy Knuchel et Alexandre Barbezat, ils ont démontré qu’ils pouvaient parfaitement se substituer aux plus chevronnés.
Voilà donc deux points perdus, mais qui ne devraient quand même pas entacher le moral du HCY. Car ce dernier a sa place dans le quatuor de tête du groupe 3 de 1re ligue.
