Yverdon Sport ne concrétise pas sa supériorité à Berne
13 août 2012Football – 1re ligue promotion – Dominateur durant la quasi-totalité de la partie, Yverdon Sport a dû se contenter d’un seul point contre Breitenrain.
Un cruel manque d’efficacité à la finition, voilà ce qui aura empêché Yverdon Sport de passer l’épaule sur son adversaire de la banlieue bernoise, le FC Breitenrain. Javier Henares et Bedri Gashi en tête, les Nord-vaudois auront manqué à six reprises d’ouvrir la marque durant le quart d’heure précédant le thé. Ce manque de réalisme va leur coûter cher. «Sur leur seule demi-occasion, nos adversaires ont marqué. C’est cruel!», résumait parfaitement le capitaine Esteban Rossé.
De retour des vestiaires la tête basse, les joueurs de la Cité thermale vont, comme en début de première mi-temps, prendre quelques minutes avant de rentrer à nouveau dans leur match, se créant de petites frayeures. Malgré l’envie de se racheter, Javier Henares va manquer son face-à-face avec un portier alémanique extrêmement chanceux. Mais, parfois, à l’inverse de ce qui se dit habituellement: «La meilleure attaque, c’est la défense!» Les visiteurs vont le montrer avec la montée du discret Teddy Conesa, qui n’aura eu besoin que d’une seule action pour conclure magistralement de la tête et égaliser.
Largement dominés durant la rencontre, les joueurs de la capitale vont tenir bon jusqu’au terme, malgré les assauts répétés des Yverdonnois, grâce surtout à un Alain Portmann en pleine réussite, qui est allé chercher miraculeusement un dernier ballon au ras de son montant droit. Avec quatre points sur six possibles, le simple objectif de se sauver cette saison pourra être reconsidéré, selon Esteban Rossé.
Suspensions inversées
La sanction erronée de la fédération qui avait débouché sur un protêt lors du match contre le FC Sion (victoire d’YS 1-0) a été changée. Mehdi Benhaddouche, suspendu injustement contre les Sédunois, a été blanchi, alors que Dany Da Silva a écopé de deux matches de suspension, dont le premier purgé samedi dernier. Pour remédier à son absence, le staff a à nouveau fait appel au très jeune Julien Manière (1996!) pour protéger majestueusement la cage yverdonnoise.