A nouveau des voitures sur la place
11 février 2013Pour cause de travaux à la rue des Jordils, la place Pestalozzi sera provisoirement rouverte à la circulation entre les mois de septembre et novembre.
Lors de sa première séance de l’année, le Conseil communal a, entre autres, accepté une demande de crédit d’investissement de 1 938 000 francs afin de réaliser des travaux d’infrastructure à la rue des Jordils. Un secteur de la ville où la vétusté des réseaux souterrains est connue depuis longtemps. Pour rappel, une fuite d’eau, au printemps dernier, ayant notamment eu lieu, à proximité du pont sur le Canal oriental.
Durant ces travaux d’infrastructure, prévus entre les mois de septembre et novembre de cette année, la rue sera donc en chantier en deux endroits. Soit entre les intersections avec les rues de Pestalozzi et du Valentin et entre celles avec les rues des Moulins et de Roger-de-Guimps. Des travaux qui ne seront évidemment pas sans conséquence pour la gestion du trafic au centre-ville. C’est pourquoi, après avoir analysé les quatre possibilités qui s’offraient à elle, la Municipalité a donc décidé d’ouvrir la place Pestalozzi à la circulation durant lesdits travaux. Mais une ouverture sous condition, puisque la rue sera ouverte, sur une voie et en sens unique, en direction de la rue de Pestalozzi.
Une signalétique pour la sécurité des piétons
«C’est clairement la meilleure solution», a estimé la municipale responsable des Énergies, Gloria Capt. «En effet, cette solution permet à la fois de faciliter le transit au centre-ville, de maintenir l’accès aux écoles et aux parkings, mais permet également à la police de pouvoir accéder au garage situé sous le poste», a expliqué la municipale.
Quant à l’inquiétude du conseiller Sylvain Pittet (Verts) concernant la sécurité des piétons qui, suite à la fermeture, il y a quelques années déjà, de la place Pestalozzi au trafic pourraient s’être habitués à ne plus faire attention aux voitures, Gloria Capt a assuré qu’en collaboration avec la Police, «une signalétique spécifique a déjà été pensée». Avant de préciser que si les travaux devaient finalement durer moins longtemps que prévu, la place serait alors également refermée plus tôt à la circulation.
Développement du quartier du Coteau Est
Inquiétude pour les élèves
Jeudi soir, les élus du Conseil communal ont accepté la demande de crédit d’étude de 970 000 francs pour développer le quartier du Coteau Est. Un montant qui ne représente, en réalité, que la moitié des coûts totaux de cette première étape, puisque la Ville n’est propriétaire que de 50% de «cette bande de terrain de 15 hectares» qui se situe entre la route de Cheseaux et le carrefour de la route de Pomy, ainsi que la décrite la conseillère Pierrette Roulet-Grin (PLR). Or si ce projet de quartier «exemplaire», principalement voué à l’habitat, avec une zone de commerce et de petit artisanat le long de la voie de chemin de fer, du côté de la route de Pomy, qui devrait accueillir, dès 2016, quelque 1200 habitants et offrir jusqu’à 150 emplois, fait l’unanimité quant à sa création, il suscite déjà quelques inquiétudes parmi les élus. Et ce notamment en matière de places dans les écoles. «Il est donc impératif que la Municipalité sensibilise fortement ses partenaires du syndicat aux besoins d’aménager des locaux scolaires sur ce territoire, le collège des Quatre-Marronniers, même avec un agrandissement conséquent, n’allant pouvoir absorber les écoliers de tout le secteur Est de la ville», a estimé Pierrette Roulet-Grin. Une inquiétude à laquelle le municipal Jean-Claude Ruchet a répondu en expliquant que l’ouverture d’une nouvelle école pour les quatres ou cinq classes estimées n’était pas envisageable au regard des contraintes légales.
Deux démissions
Le Conseil communal, par la voix de son président Pierre Dessemontet, a pris note de la démission de deux de ses membres.
Celle de la socialiste Silvia Giorgiatti-Sutterlet, d’abord. «Cette figure de la vie politique locale», comme l’a décrite le président du Conseil communal, élue au conseil communal en 1994, candidate à la Municipalité en 2005, a justifié sa décision, «prise depuis plusieurs mois déjà», par son besoin de redimensionner ses activités. «Le temps et l’envie sont venus pour moi de consacrer plus d’énergies à des engagements associatifs, artistiques, et familiaux», a-t-elle, notamment, fait savoir.
La seconde démission est celle de conseiller UDC Samuel Gurtner. Ce dernier ayant mis un terme, à la fin de l’année dernière, à sa collaboration avec le groupe UDC, sa présence au Conseil communal n’avait dès lors plus de raison d’être. Élu en septembre dernier pour le groupe UDC, et ceci après une absence de 3 ans sur les bancs du Conseil communal, Samuel Gurtner a fait savoir qu’il garderait comme souvenir «celui d’un législatif peu amène, vraisemblablement en raison de l’égo surdimensionné de certains de ses membres, face à un exécutif désuni».
Rappelant que le conseiller Samuel Gurtner avait déjà démissionné en 2001 et 2009, et après lui avoir adressé tous ses voeux, le président Pierre Dessemontet s’est permis cette facétie, en adressant à ce dernier un: «et peut-être à la prochaine…»