Logo

«À Rances, on a la culture de la gagne»

21 février 2025 | Textes et photo: Lucas Panchaud
Edition N°3897

Le FC Rances et son capitaine Valentin Cottens (photo) ont recueilli les faveurs des votants pour le Briscar du meilleur film d’auteur, à l’issue de leur deuxième saison en 3e ligue réussie.

Rances est un club où il fait bon vivre, depuis sa promotion en 3e ligue, acquise au terme de la saison 2021-2022. Les pensionnaires du Goran’s Park s’épanouissent à cet échelon, qu’ils avaient pourtant cherché à atteindre sans y parvenir durant de nombreuses saisons.

Au FCR depuis 2017, le capitaine Valentin Cottens fait partie des cadres du vestiaire rancignolet. Son caractère, savant mélange entre discrétion hors du pré et autorité sur le terrain, symbolise parfaitement le tempérament qui anime le club du Goran’s Park.

«Lorsque je suis arrivé dans l’équipe, j’étais vraiment très jeune, je manquais d’expérience et j’ai mis du temps avant de réellement faire ma place», explique celui qui a fait ses galons depuis, jusqu’à devenir un joueur essentiel à Rances.

Le défenseur de métier y a tout connu: la promotion, évidemment, mais aussi la frustration de finales manquées et des défaites sur des scores fleuves. Il se souvient également de ce qui a constitué un tournant pour son équipe la saison dernière: «On jouait contre Champvent, leader et invaincu, dans la peau de la lanterne rouge. Je me rappelle le discours de notre entraîneur de l’époque, Sébastien Guex, qui nous avait assuré qu’il était persuadé que nous allions gagner ce jour-là.»

Son intuition avait été la bonne et Rances avait finalement assuré son maintien, grâce à un printemps au-delà des attentes, lors duquel les Nord-Vaudois avaient presque égalé leur total de points de l’année précédente.

«Avec le temps, nous avons réussi à trouver une certaine alchimie au sein du groupe, aussi bien avec les joueurs du cru que ceux qui viennent de l’extérieur. L’arrivée du nouveau coach, Dylan Porchet, a apporté une nouvelle dynamique. Il y a des gros caractères dans l’équipe, mais tout le monde est à l’écoute de tout le monde et les critiques sont constructives», explique Valentin Cottens.

À mi-championnat, Théo Guignard et ses coéquipiers pointent au 9e rang du groupe 4, avec 4 points de plus que le premier relégable, Etoile-Broye IB. «Je suis convaincu que nous avons les moyens de faire mieux que notre rang actuel. Pour ma part, j’ai envie d’aller jouer le haut du classement. Pas forcément cette saison, car on doit avant tout penser au maintien, mais avec les recrues que nous avons enregistrées durant l’intersaison, comme Ken Castellanos (ndlr: arrivé de Chavornay, en 2e ligue), je suis persuadé qu’on en a les capacités.»

L’âme du FCR en fait un club à part. Le porteur du numéro 8, qui voue à son club de cœur un amour indéfectible, en a pris la mesure:
«À Rances, on a la culture de la gagne. On est un club familial et on tire tous à la même corde. Les équipes qui viennent jouer au Goran’s savent qu’elles vont passer 90 minutes compliquées.»

Résumé de la politique de confidentialité

La Région S.A.s'engage à protéger votre vie privée. Contactez-nous si vous avez des questions ou des problèmes concernant l'utilisation de vos données personnelles et nous serons heureux de vous aider.
En utilisant ce site et / ou nos services, vous acceptez le traitement de vos données personnelles tel que décrit dans notre politique de confidentialité.

En savoir plus