Bavois le souffle coupé par Naters avant l’hiver
30 novembre 2009Mauvaise opération des Bavoisans qui perdent 0-2 à domicile contre un bon Naters, lors du dernier match de l’automne. Après deux beaux succès, la défaite est un peu amère pour les Nord-Vaudois, opposés à un adversaire direct.
Il n’y avait pas de bise sur la plaine de l’Orbe, hier. Et Bavois, le vent en poupe lors de ses dernières sorties, est, cette fois, resté à quai. Battu par Naters, une équipe haut-valaisanne, qui elle aussi se bat contre la relégation et que les Nord-Vaudois n’attendaient certainement pas à ce niveau.
Car, en première mi-temps, si les plus grosses possibilités ont été au bout des souliers bavoisans (notamment une reprise de volée de Rocha en tout début de match, qui est passée à côté des buts), ce sont les visiteurs qui ont le plus souvent investi le camp adverse, faisant mieux que ce qu’en dit leur réputation d’équipe combative, mais pas très raffinée. Et ce bon Naters, qui n’a pas encaissé de but, surtout parce que ses adversaires ont été très maladroits, a profité d’une drôle de situation pour ouvrir la marque: un ballon file en corner pour Bavois, mais l’arbitre donne, à tort, un cinq mètres. S’ensuit un long ballon, Colic s’écroule dans les 16 mètres devant Späni et l’homme en noir de signaler le point de penalty. Un tir au but botté victorieusement par Henzen, juste sous le ventre de Monnier, à trois minutes seulement de la pause.
Au retour des vestiaires, les choses se sont vite gâtées pour le FCB, qui a encaissé le 0-2 rapidement, sur un contre, magnifiquement ponctué par Dugic. Aie!
Monnier permet d’espérer
Alors a commencé la longue série d’occasions pour chaque équipe. Mais si d’une part, c’est Johan Monnier qui s’est montré impérial à plusieurs reprises sur les dangereux contres de Naters, de l’autre côté, le gardien Donato D’Andrea a surtout dû botter des cinq mètres. Trop imprécis, les Bavoisans ont encore eu trois grosses occasions dans les dernières minutes de la rencontre. Mais Malgioglio visait au-dessus du but adverse, Duperret trouvait le poteau et Hill butait sur le gardien adverse. Bête et frustrant, même si, à cet instant, il paraissait peu probable que Bavois marque deux fois pour refaire l’entier de son passif. «On n’a pas joué assez vite au milieu du terrain, pour accélérer le jeu, estimait Carlos Lamego, rentré peu après la pause. Comme quoi, ce n’est parce que l’on gagne face à une équipe comme Malley, chez elle, que l’on va battre Naters facilement.» Nous n’irons pas jusqu’à dire que Bavois a été suffisant, ce serait faux. Mais l’équipe de René Zingg n’a pas été aussi impliquée qu’il l’aurait fallu pour imprégner le rythme nécessaire pour glaner les trois points.
Bavois reste sur la barre
Les Bavoisans espéraient prendre de la distance avec la barre en battant Naters, qui avait deux points de retard sur eux. Manqué. Avec cette défaite, les Haut-Valaisans repassent devant le FCB, qui reste avec trois longueurs d’avance sur Bulle, avant-dernier, et Baulmes, lanterne rouge. «On souhaitait finir sur une belle victoire et se mettre un peu à l’abri», concède volontiers Carlos Lamego. Parmi les mauvais élèves de cette 1re ligue, Naters fait la bonne affaire de cette ultime journée de l’automne, seule équipe à avoir obtenu des points.