18Football - Le gardien du SLO vient de passer quasiment une année loin des terrains. Il s’est confié à La Région à quelques jours d’accueillir le FC Sion à la Pontaise en Coupe de Suisse.
À 28 ans, jamais encore Dany Da Silva n’était passé sur une table d’opération. Touché au genou en janvier, il a dû s’y résoudre et a ensuite entamé une rééducation, qui est désormais terminée. Le Vallorbier, sous contrat jusqu’en 2023 avec le SLO et ancien gardien d’YS et du LS, est de retour à l’entraînement depuis cette semaine, heureux d’avoir pu réintégrer le groupe. Mais il est encore trop tôt, sans doute, pour figurer sur la feuille de match face à Sion, ce samedi à la Pontaise. Une rencontre lors de laquelle le SLO, 6e de Challenge League, espère bien faire tomber le club valaisan de Super League et atteindre les 8es de finale de la Coupe de Suisse.
Comment avez-vous vécu ces longs mois éloigné des terrains?
Je ne peux pas dire que ça a été facile… C’était la première opération de ma vie, et j’espère bien que c’était la dernière! Les quatre premiers mois étaient vraiment longs, on se pose plein de questions… Et puis, petit à petit, j’ai pu travailler de mieux en mieux, ça occupe l’esprit, tu vois que tu progresses, donc c’est encourageant. Et là, je suis de retour à l’entraînement, je fais de nouveau partie du groupe à 100%, donc ce sont des moments agréables.
Vos soucis sont définitivement derrière?
Oui. J’ai encore un tout petit peu d’appréhension, mais c’est normal, ce sont les premiers entraînements. J’ai encore besoin d’un peu de temps pour retrouver toutes mes sensations. Mon dernier match, c’était en décembre… Presque une année sans jouer, c’est long!
Surtout que vous étiez titulaire indiscutable, le SLO tournait bien… Cette saison, Justin Hammel fait un super début de championnat. Votre place sera dure à regagner, non?
Justin fait vraiment des bons matches, oui! Mon objectif est de revenir à 100%, d’être performant et de lui mettre la pression. J’ai envie de rejouer, c’est normal, mais je vais prendre chaque étape l’une après l’autre.
Stade-Lausanne-Ouchy avait éliminé Sion en 2017. Un exploit de nouveau possible cette année?
Oui, on a nos chances, même si Sion va mieux qu’en début de championnat. Nous avons un bon collectif, des bonnes individualités. Je suis convaincu que ce sera un bon match.
En parlant d’individualités, vous avez un joueur spécial dans votre effectif, Sofyan Chader, qui illumine la Challenge League de sa classe depuis son arrivée cet été…
Il est vraiment fort, vous avez raison! Techniquement, il est impressionnant. Et en plus, il se projette vite vers l’avant, il fait de grandes différences dans le jeu.
Cette capacité à bien recruter – on pourrait aussi citer l’attaquant Zachary Hadji – explique la bonne tenue du SLO?
C’est une partie de l’explication, oui. Le contingent est constamment amélioré, mais surtout, on arrive à garder cet esprit qui, lui, fait vraiment la différence. On sait très bien que si on est moins soudés, on peut se retrouver en difficulté très vite. Donc on cultive vraiment cette ambiance et on ne s’interdit rien. Que ce soit en championnat ou en Coupe.
Infos pratiques
Coupe de Suisse: FC Stade-Lausanne-Ouchy – FC Sion, 16es de finale. Samedi à 17h à la Pontaise. «Football, raclette et bonne humeur», propose le SLO pour cette rencontre.
Le quota de billets en vente étant limité à 1000 spectateurs, la présentation du certificat Covid ne sera pas requise.
Les billets coûtent de 10 à 25 francs. Rabais pour les familles.
