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La Région (pub top petite)

Une fête qui réveille les sens des gourmands

30 octobre 2017
Edition N°2112

Bonvillars – Le célèbre Marché aux truffes a battu son plein, samedi dernier, avec plus de 5000 visiteurs. Pourtant, tous n’ont pas pu en acheter, car le produit se fait rare cette année.

La truffe de Bourgogne, avec son petit goût de noisette, était bel et bien la reine de la fête, mais d’autres espèces viennent peu à peu sur le marché, comme la brumale. ©Michel Duperrex

La truffe de Bourgogne, avec son petit goût de noisette, était bel et bien la reine de la fête, mais d’autres espèces viennent peu à peu sur le marché, comme la brumale.

Unique par son odeur, sa forme et son goût, la truffe est l’un des produits les plus prestigieux de la gastronomie. Pourtant, elle est parfois remplacée par des arômes moins coûteux. Alors, pour la 9e édition du Marché aux truffes de Bonvillars, le comité organisateur a fait table rase des exposants qui utilisaient des exhausteurs de goût. «Chaque année, nous prélevons des échantillons dans les stands, afin de les faire analyser par un laboratoire, explique Pierre-Yves Masson, président de la manifestation. Et l’an dernier, nous avons constaté des abus, alors nous avons refusé ceux qui ne respectaient pas notre règlement. Nous sommes devenus le premier marché aux truffes sans arôme.» Un choix qui s’est révélé payant, puisque plus de 5000 visiteurs ont fait le déplacement et, surtout, les stands ont été dévalisés. «A midi, il n’y avait déjà quasi plus de truffes !», témoigne le président. Nous avons vendu 30,8 kilos exactement. C’était vraiment une édition magnifique : l’ambiance était super, il y avait beaucoup de monde et, en plus, c’était la première fois qu’on avait du soleil toute la journée.»

Dégustations, conférence sur la biologie de la truffe, démonstrations de cavage : il y avait de quoi ravir tout le monde. Seul petit bémol : le manque de truffes, ce qui n’est pas rien pour un tel événement. «Nous en avons récolté environ 30% de moins que d’habitude à cause de la sécheresse, explique Pierre-Yves Masson. Quand il n’y avait plus rien sur les stands, il restait toujours un petit quelque chose à manger ou à boire, même si ce n’était pas à base de truffe.»

De belles truffes fraîches. ©Michel Duperrex

De belles truffes fraîches.

Démonstration de cavage avec Aurore Ortlieb et son chien Lego. ©Michel Duperrex

Démonstration de cavage avec Aurore Ortlieb et son chien Lego.

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