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Inquiétudes autour d’un tronçon routier

15 mars 2016 | Edition N°1702

L’Auberson – Le député Yvan Pahud a déposé une interpellation concernant la sécurisation d’une partie de la route reliant son village à Sainte-Croix.

Yvan Pahud verrait d’un bon oeil le prolongement de la barrière de sécurité jusqu’au parking situé à l’entrée de la localité de L’Auberson. © Carole Alkabes

Yvan Pahud verrait d’un bon oeil le prolongement de la barrière de sécurité jusqu’au parking situé à l’entrée de la localité de L’Auberson.

«A quand une sécurisation de la route L’Auberson – Sainte-Croix, au lieu-dit le Remblais?» Voici le titre de l’interpellation déposée par le député UDC Yvan Pahud, qui figure au menu de la séance du jour du Grand Conseil vaudois. «Des habitants de Sainte-Croix et de L’Auberson m’ont sollicité à ce sujet. L’inquiétude se fait surtout sentir parmi les personnes âgées, mais le personnel en charge du déneigement m’a aussi fait part de sa préoccupation», précise Yvan Pahud.

Son intervention concerne «un tronçon d’environ 250 mètres», longé par un ravin, peu avant l’entrée du village de L’Auberson, lorsque l’on vient depuis Sainte-Croix.

«Si l’on fait dévier sa roue sur la banquette située en bordure de chaussée, on peut faire une centaine de mètres de tonneaux. C’est particulièrement impressionnant au volant d’un tracteur ou d’un camion. Il ne faut pas se louper, bien tenir son côté. La route est étroite», commente l’habitant de la localité du Plateau des Granges.

«Ne pas attendre les morts»

Dans un passé récent, plusieurs accidents sont survenus dans le secteur, fort heureusement sans conséquences fatales. «Mais il ne faut pas attendre qu’il y ait des morts pour faire quelque chose», relève le député. Il rappelle, d’ailleurs, dans son interpellation, qu’en janvier 1974, un accident de bus avait coûté la vie à huit personnes et fait 24 blessés.

Yvan Pahud fait remarquer que l’axe de communication jugé dangereux est emprunté pour transporter les élèves de L’Auberson, ainsi que par un nombre croissant de frontaliers. Il serait judicieux, selon lui, de prolonger la barrière de sécurité installée en contrebas du tronçon jusqu’au parking situé à l’entrée de la localité.

«Cela serait une première étape. Ensuite, je suis d’avis qu’il faudrait sécuriser et adapter la côte de Sainte-Croix au trafic actuel», conclut Yvan Pahud.

Ludovic Pillonel