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La santé du lac de Joux va en s’améliorant

27 décembre 2009

Le lac de Joux. © Lelièvre-a

Le lac de Joux. © Lelièvre-a

Radiographie du lac combier dans la première publication de l’Inf’Eaux.

Le lac de Joux se porte mieux. C’est le Service des eaux, sols et assainissement (SESA) du Canton de Vaud qui le dit dans le premier numéro de l’Inf’Eaux, une publication du service désormais consultable sur internet.

Sur deux pages de textes complétés par des graphiques, le Service résume le fruit de son travail dans la région combière. La mauvaise santé du lac de Joux a été prise au sérieux par les habitants.  Grace à leur mobilisation dans les années 1980, l’état du lac s’améliore. Depuis la fin de la prolifération du «sang des Bourguignons», une algue indésirable observée dès 1972, les signes de restauration de la qualité des seaux sont en effet très clairs. Des espèces caractéristiques de bonne qualité des eaux sont apparues à 25 m de profondeur en 2008. La moule zébrée a fait son apparition en 2003: «Elle pourrait notamment être propice à l’accroissement des populations de canards qui s’en nourrissent.»  Toutefois, face aux changements climatiques déjà perceptibles, avertit le service, «il est important de poursuivre l’assainissement et de soutenir les bonnes pratiques agricoles afin de garder un lac vivant et en bonne santé».

Après un gros travail de sensibilisation de la population et de nombreux efforts financiers consentis par les pouvoirs publics, le SESA avait à cœur de présenter un bilan du travail accompli, notamment  à la Vallée, «où d’importants efforts en termes d’assainissement ont été fournis», explique le chef de service, Jean-François Jaton. 

Pour communiquer ses bonnes nouvelles, mais également mettre en garde contre les défis à venir, comme la problématique des micropolluants, le SESA a réfléchi utile. Petit résumé d’un important travail d’échantillonnage et d’analyses, l’Inf’Eaux paraîtra une ou deux fois par année en formats électronique et papier.