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Le Restaurant de la Plage sera sauvé

11 mars 2013

La faillite de la Coopérative de la Plage d’Yverdon devrait faciliter l’opération de sauvetage de l’immeuble, et donc du restaurant, qui reste ouvert.

Les Yverdonnois et leurs hôtes continueront à être accueillis.

C’est un mal pour un bien. La mise en faillite, fin janvier, de la Coopérative de la Plage d’Yverdon, prononcée par le Tribunal d’arrondissement après un dépôt de bilan, devrait permettre d’assurer le sauvetage de la Plage d’Yverdon S.A., société propriétaire de l’immeuble. Au terme de la procédure d’assainissement de cette dernière société, l’avenir devrait être assuré, dans la mesure où l’actuel tenancier, Michel Collaud, est prêt à acquérir l’immobilier.

Le scénario mis en place par les responsables des sociétés concernées, sous le contrôle de l’autorité judiciaire, vise à maintenir un élément indispensable du tourisme yverdonnois. Personne n’imaginerait aujourd’hui le Restaurant de la Plage fermé.

Une faillite pour un sauvetage

«C’est une situation unique. Nous n’avons pas un franc de dette, mais un débiteur (La Plage d’Yverdon S.A., n.d.l.r.) qui nous doit plusieurs centaines de milliers de francs», explique Pierre-Georges Leresche, président de la Coopérative. Et de relever que le sacrifice de la coopérative, qui avait été créée pour apporter des fonds à La Plage d’Yverdon S.A., entité propriétaire de l’immeuble, permettra d’assurer le sauvetage.

«Le grand problème de la société est que les loyers perçus permettent certes d’assumer le paiement des intérêts, mais pas celui du droit de superficie accordé par la Ville», explique Jacques Perrin, président de La Plage d’Yverdon S.A.

Un gros sacrifice

Après la Coopérative, les actionnaires de la société anonyme vont à leur tour faire un gros sacrifice. Tous les créanciers sont prêts à participer à l’indispensable assainissement, y compris la Ville d’Yverdon-les-Bains, qui, approchée pour reprendre l’immobilier, n’a pas manifesté d’intérêt, vont donc faire un effort.

Quant au repreneur, Michel Collaud, présent depuis 27 ans -il avait exploité le précédent restaurant- il devra investir quelque 200 000 francs pour remettre l’immeuble, construit en 2000, au goût du jour.

Isidore Raposo