Vugelles-La Mothe - À la tête de la commune depuis plus de huit ans, le syndic a annoncé qu’il quitterait sa fonction demain. Une élection complémentaire aura lieu le 5 avril.
L’actuel syndic de Vugelles-La Mothe, Michel Jeckelmann, a décidé de terminer son mandat plus tôt que prévu, soit le 31 décembre, demain. Il l’a annoncé lors de la dernière séance du Conseil général et l’a confirmé dans sa lettre officielle de démission, en indiquant qu’il allait quitter la localité durant le mois de janvier. C’est Pierre Beuret, actuel vice-syndic, qui occupera le rôle du démissionnaire par interim.
Cela fera huit ans et demi qu’il occupait ce poste, après avoir également siégé comme président du Conseil général durant treize ans. Éducateur spécialisé, il va poursuivre son activité professionnelle à l’étranger. Actif au sein de plusieurs associations intercommunales, Michel Jeckelmann a beaucoup œuvré pour sa commune. «Il y a toujours eu une bonne ambiance au sein de notre Municipalité et nous avons travaillé de pair pour mener à bien de nombreux projets et dossiers», souligne-t-il.
Et de citer la réalisation du réseau d’eau et la remise en état des routes, l’aménagement d’une place de jeu et la pose de la fibre optique. Michel Jeckelmann note aussi la réfection de l’église casadéenne (qui date du XVe siècle) en collaboration avec la commune de Novalles, et la remise en état du collège dans lequel se trouvent les salles de la Municipalité et du Conseil, au sein desquelles ont été aménagés des appartements. «Sans oublier qu’il a fallu assurer la pérennité du restaurant de la Croix-Fédérale, qui appartient à l’armée, mais qui est géré par la commune. Récemment, Vugelles-La Mothe a également inauguré son nouveau chemin de mobilité douce, jonction pédestre entre le village et son hameau, avec la pose d’une passerelle qui enjambe l’Arnon au lieu-dit le Creux Bleu.»
La problématique place de tir
La place de tir du village a donné pas mal de soucis au démissionnaire. «C’est vrai que dans ce cas, pour le bien de la population, j’ai œuvré avec les communes voisines afin que l’armée diminue au maximum les nuisances sonores et fasse le nécessaire pour remédier au problème de pollution que La Région Nord vaudois avait révélé en décembre 2015.» Le syndic assure avoir toujours tenté d’éviter les épreuves de force et privilégier le dialogue: «Si une solution pouvant satisfaire tout le monde n’a pas encore été trouvée, nos interventions et pressions ont tout de même permis d’avancer dans un dossier épineux, qui mériterait d’être mieux pris en considération par nos élus fédéraux.»
Suite à ce départ somme toute subit, une élection complémentaire aura lieu le 5 avril prochain.