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La rive droite bientôt accessible aussi

5 mai 2017 | Edition N°1990

Vallorbe – La réhabilitation du sentier au lieu-dit «La Prise d’Eau» a pris quelque retard, notamment en raison de travaux de sécurisation de la forêt. La remise en état du chemin sera entreprise ce printemps.

Les forestiers-bûcherons ont travaillé dans de sacrées conditions. ©DR

Les forestiers-bûcherons ont travaillé dans de sacrées conditions.

Le Conseil communal de Vallorbe avait accepté un crédit de 104 300 francs, en mai 2016 pour la réhabilitation du chemin sis sur la rive droite de l’Orbe, entre l’île des pêcheurs, en dessous de Ballaigues, et Les Clées. Des travaux qui bénéficient du soutien financier de la convention intercommunale des Gorges de l’Orbe et de l’Association du Jura suisse.

Le sentier aurait dû être rendu aux promeneurs et aux vététistes ce printemps. Il le sera dans le courant de l’été. En effet, le chantier «accuse un léger retard», relève Christophe Schwerzmann, municipal responsable du dossier. Un retard notamment dû à des travaux de sécurisation de la forêt, qui ont été réalisés au mois de mars par le service forestier de la Commune de Vallorbe. «Le site est escarpé, relève Dominique Favre, garde forestier. Nous avons mobilisé une équipe de quatre bûcherons durant une petite semaine. Deux forestiers-bûcherons formés aux travaux acrobatiques ont abattu des arbres à la tronçonneuse, encordés comme des alpinistes. Ils étaient accompagnés de deux sentinelles pour éviter les passages intempestifs de badauds. Tous étaient reliés par radio.» Ces prochaines semaines, l’ancienne bâtisse de contrôle sera détruite. Les barrières, ainsi que la main courante seront changées. Le sentier sera réparé et recouvert d’une nouvelle couche de béton.

 

Prisé des randonneurs

 

Cette parcelle avait été déboisée au mois de mars, au-dessus du sentier. ©DR

Cette parcelle avait été déboisée au mois de mars, au-dessus du sentier.

Les Gorges de l’Orbe sont un lieu de randonnée prisé des touristes et apprécié des marcheurs de la région. Il faut dire que le site est idyllique. La nature dégage une atmosphère paisible et revitalisante à deux pas des contraintes de la civilisation. Malheureusement, sur la rive droite, l’estacade de «La Prise d’Eau» est impraticable. Construite par des gens d’Yverdon-les-Bains à la fin du XIXe siècle pour acheminer l’eau par voie souterraine à une usine électrique aux Clées, l’ouvrage comprend, en plus de la canalisation, une bâtisse qui servait de poste de contrôle des installations et un sentier bétonné sur quelque 350 mètres. Après la fermeture de l’usine, dans les années 1960, le site a été abandonné. Il est tombé en désuétude au point d’en devenir dangereux. Son accès avait été interdit au public, il y a une dizaine d’années, et un itinéraire de contournement avait été mis place. Cela n’a pas empêché les plus téméraires de contourner l’interdiction. Les travaux de réhabilitation du site sont donc devenus une nécessité.

Pierre Blanchard