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Des soirées autour du projet éolien
Photomontage : Vento Ludens

Des soirées autour du projet éolien

6 novembre 2017 | Edition N°2117

Penthéréaz – Les porteurs du projet de parc éolien sur la commune de Bavois, réunis au sein de la société BavoisEole S.A., ont programmé des soirées spéciales pour favoriser les échanges avec les habitants.

José Basset (à g.), de Vento Ludens Suisse, et Marc Spitzli, des Services industriels de Genève, représentaient BavoisEole à Penthéréaz. ©Michel

José Basset (à g.), de Vento Ludens Suisse, et Marc Spitzli, des Services industriels de Genève, représentaient BavoisEole à Penthéréaz.

La première des trois exposapéros autour du projet éolien de Bavois s’est déroulée jeudi dernier à Penthéréaz. Ces soirées sont organisées par la société BavoisEole S.A., dans le cadre de sa démarche participative. En 2015, avec la réintégration du projet dans le plan directeur cantonal, une société en charge du développement, de l’installation et de la gestion du parc éolien a été créée. La commune de Bavois, Vento Ludens Suisse et les Services industriels de Genève (SIG) devenaient les actionnaires fondateurs de BavoisEole.

José Basset, président du conseil d’administration et directeur de projet chez Vento Ludens Suisse, et Marc Spitzli, responsable des nouvelles énergies renouvelables aux SIG, étaient présents pour informer les habitants, notamment sur l’état d’avancement du projet, à Penthéréaz. «Nous avons lancé les études d’impact sur l’environnement, nous avons fini les mesures de vent», annonce Marc Spitzli. Le mât de mesure de 100 mètres, installé au-dessus du restoroute de Bavois, va tout de même rester, «pour avoir des données plus complètes», d’après Marc Spitzli.

Dans l’exposition, les étapes clés du projet sont présentées à l’aide de panneaux explicatifs. «Nous avons aussi prévu une carte où les habitants peuvent placer les éoliennes. Ils se rendent ainsi compte de la marge de manoeuvre limitée pour leur implantation, avec les différentes contraintes.» Des photomontages offrant différents points de vue permettent de donner une première idée sur l’aspect du paysage avec la présence des éoliennes.

 

Dernière soirée à Bavois

 

Un des exemples d’impact visuel potentiel avec les éoliennes, présenté lors des expos-apéros. Ici depuis la gare de Bavois. Photomontage : Vento Ludens

Un des exemples d’impact visuel potentiel avec les éoliennes, présenté lors des expos-apéros. Ici depuis la gare de Bavois.

La construction des trois à cinq éoliennes devrait idéalement débuter en 2020, d’après les porteurs du projet. Leur emplacement et leur nombre définitif n’est pas encore arrêté. Le permis de construire est prévu pour 2019. «Nous sommes allés à la rencontre de l’ensemble des communes voisines de Bavois, des ONG et aussi des opposants, mais nous savons qu’il y aura des oppositions.»

Les prochaines soirées auront lieu à la Grande salle de Goumoëns-la-Ville, mercredi, de 16h30 à 21h, et vendredi, aux mêmes heures à la Grande salle de Bavois.

 

Chronologie des principales étapes clés

 

Un mât de 100 mètres a été installé à Bavois, en 2015, pour prendre des mesures du vent. ©Duperrex-a

Un mât de 100 mètres a été installé à Bavois, en 2015, pour prendre des mesures du vent.

Lancé en 2008, le projet BavoisEole a connu quelques rebondissements. En 2010, il est présenté à la Municipalité et aux habitants. Une année plus tard, le Conseil général de la commune décide de l’accepter. Présenté, en 2012, dans le cadre de la troisième adaptation du Plan directeur cantonal (PDCn), le projet en est exclu.

En 2015, un mât de mesure du vent est installé. Suite à l’échec du projet Oulens-Daillens, le parc éolien de Bavois est finalement réintégré dans la quatrième adaptation du PDCn. La société anonyme BavoisEole S.A. Voit le jour, réunissant trois actionnaires fondateurs : les Services industriels de Genève, avec 48,5% du capital-actions, Vento Ludens Suisse (46,5%), et la commune de Bavois (5%).

En 2016, les études sur l’avifaune et les chauves-souris débutent, et les porteurs du projet mettent en place une démarche participative et des rencontres, notamment avec les habitants.

Idéalement, le début de l’exploitation du parc est prévu pour la fin de l’année 2020.

Gianluca Agosta