Yverdon-les-Bains – «Lotus», le chauffage à distance qui alimente le Centre thermal, le Grand Hôtel des Bains et les bâtiments des EHNV, a été inauguré, hier matin, en grande pompe.
Rarement chaudière n’aura provoqué une telle effervescence. Autorités cantonales et yverdonnoises, direction des différents partenaires, il y avait foule, hier matin, pour l’inauguration de «Lotus», le chauffage à distance qui alimente trois bâtiments emblématiques de la ville: les Etablissements hospitaliers du Nord vaudois (EHNV), où la chaufferie centrale est installée, le Centre thermal et le Grand Hôtel des Bains. «C’est un projet visionnaire, un exemple d’efficience énergétique qui doit inspirer le reste du canton», s’est réjouie la conseillère d’Etat Jacqueline de Quattro.
Exploité depuis douze mois, «Lotus», qui fonctionne au gaz naturel, a permis la production de 6,5 millions de kWh de chaleur, soit la consommation de quelque 300 villas. Il a, aussi, dégagé, en 2015, un résultat financier positif. «Et ceci en permettant de diminuer de 22% les émissions annuelles de CO2 par rapport aux anciennes installations, soit près de 400 tonnes», précise Pierre-Alain Kreutschy, directeur commercial et développement d’Yverdon-les-Bains Energies (le nouveau nom du Service des Energies), qui a piloté le projet. «Cette inauguration est une étape symboliquement forte», a ajouté le syndic d’Yverdon-les-Bains, Jean-Daniel Carrard. Ce dernier a, ensuite, rappelé l’importance d’une stratégie énergétique à long terme dans une ville qui va lancer plusieurs chantiers d’envergure et dans une agglomération qui devrait accueillir 10 000 nouveaux habitants d’ici 2030. Surtout, la Cité thermale s’est donné comme objectif -ambitieux- d’arriver à produire, en 2020, 20% de ses besoins en énergies renouvelables et locales.
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Après «Lotus», la Commune planche, dorénavant, sur d’autres projets similaires, autour de la STEP, dans le quartier du Centre professionnel du Nord vaudois (CPNV), ainsi que deux autres à plus long terme, aux Parties et avec le projet KinderCity. «Nous possédons, aujourd’hui, l’expérience, les compétences et un modèle d’affaires», a conclu Pierre-Alain Kreutschy.