Laurent Garnier a vécu d’excellents Mondiaux à Zurich. Une belle récompense pour le Grandsonnois, pas épargné cette année.
Après un printemps difficile, en méforme après avoir contracté des virus, puis un été frustrant, lui qui n’a pas été sélectionné pour les Jeux paralympiques, Laurent Garnier a enfin eu droit au sourire sur son vélo, la semaine dernière.
Le Grandsonnois de 56 ans a connu des Championnats du monde à la hauteur de ses espérances, finissant d’abord 11e du contre-la-montre dans sa catégorie, C4, puis 9e de la course en ligne.
Laurent Garnier ne cache pas son plaisir à l’heure de dresser le bilan. «Je suis très content de ma prestation: la forme était au rendez-vous, même sous la pluie pendant toute la course, raconte-t-il à propos de la course en ligne de jeudi. Enfin un résultat que j’attendais! Je me sentais bien et j’ai pu gérer tout le long, tout en finissant à fond!»
Les difficultés du tracé zurichois correspondaient bien à ses qualités techniques, lui qui vient du VTT et du cyclocross, avant d’avoir commencé sa carrière en paracyclisme: «Le parcours était très intéressant, varié et enfin avec des vraies montées et descentes qui m’ont permis de faire la différence.» Les averses ont rendu le tracé d’autant plus complexe à appréhender.
Le Bocan espérait pouvoir enchaîner, cet automne, avec les Championnats du monde masters en cyclisme sur piste avec les valides, mais le règlement ne le lui permet finalement pas, lui qui a déjà pris part, cette année, aux Mondiaux de paracyclisme sur piste au Brésil et, donc, à ceux sur route à Zurich. «C’est comme ça», glisse-t-il, tout de même très déçu. Partie remise?
