La graphiste Florence Cavin a été distinguée, pour un logo accrocheur, par le «Wolda – Worldwide Logo Design Award».
La graphiste grandsonnoise Florence Cavin vient d’obtenir le «Wolda-Worldwide Logo Design Award», concours international de logos et de design graphique qui réunit quelque 28 pays depuis 2006. Le but de Wolda, organisation basée en Allemagne, est de récompenser les meilleurs travaux dans divers domaines de la création graphique: logos, identité visuelle ou encore packaging.
«Flolie», nom d’artiste de la Grandsonnoise, a été récompensée par un prix d’excellence pour son logo UROLOGY, cela pour la région Europe-Afrique. Comme son nom l’indique, ce logo a été commandé, avant son ouverture, par un cabinet d’urologie nord-vaudois. Et bien évidemment la spécialité médicale apparaît au premier regard. Même s’il a apprécié le travail de la graphiste, le mandant y a finalement renoncé. En effet, l’urologie ne concerne pas que les hommes.
«J’ai participé une première fois en 2006, mais je n’ai pas eu de prix. Et j’ai tenté à nouveau ma chance. Manifestement, ce logo a plu aux jurés du concours. Je l’aime beaucoup, mais il posait problème aux médecins. Cela dit, ils ne se sont pas opposés à ce que je le soumette au jury et à ce que j’en parle», explique Florence Cavin.
L’activité artistique prend le dessus
Pour la Grandsonnoise, ce prix vient à un moment charnière de sa vie. En effet, elle effectue de moins en moins de travaux graphiques et s’oriente vers des démarches plus artistiques, après une carrière largement consacrée au métier.
En effet, après une formation de polygraphe puis de typographiste, elle a partagé son activité entre l’imprimerie familiale, aujourd’hui Cavin Baudat, et des activités d’indépendante. Elle a notamment travaillé durant de nombreuses années à la confection de l’hebdomadaire TV8 du groupe Ringier, ainsi que d’autres publications.
Redonner vie à des objets hors d’usage
Depuis que son compagnon Marc Dürrenberg a pris sa retraite, tous les deux se sont mis à la recherche d’objets originaux, notamment des gramophones, pour en faire des mobiles artistiques illuminés.
La taille des objets servant de base à leurs créations ne les rebute pas, explique la Grandsonnoise: «Récemment, on était à Crans-Montana et on a vu des lampes de candélabres entassées au bord de la route. Nous nous sommes adressés à la Commune et ils nous ont dit qu’on pouvait les prendre. On a tout embarqué.»
On se réjouit de découvrir les objets transformés et enrichis d’ici quelques mois.
