Grandson – La soirée de la Gala de l’Union des sociétés locales de Grandson-Les Tuileries (USLGT) a permis de distinguer les membres méritants. Le mérite d’honneur a été attribué à Christophe Ackermann.
«Prophète en son pays !» Christophe Ackermann, le jeune pâtissier des Tuileries-de-Grandson l’est assurément. Samedi, à la salle des Quais, lors de la soirée de gala de l’USLGT, ce jeune entrepreneur brillant a, en effet, eu droit à une «standing ovation» d’une assistance très fière de pouvoir côtoyer ce jeune talent.
En effet, dans le domaine de la pâtisserie et de la boulangerie, Christophe Ackermann, représentant de la troisième génération, a véritablement innové. C’est d’ailleurs chez lui une constante. Il invente en permanence tout en recherchant la perfection.
C’est ainsi que sur le plan régional, il draine une clientèle qui va bien au-delà des Tuileries-de-Grandson, où il anime, entre laboratoire et magasin, une équipe d’une bonne trentaine de personnes. Plusieurs titres lui ont déjà été attribués.
Ce jeune talent a été reconnu bien au-delà, puisqu’il a déjà été invité à plusieurs reprises à l’étranger, notamment au Japon et à Taïwan. Car loin de la mentalité d’un chercheur qui conserve ses secrets, Christophe Ackermann aime partager son savoir-faire. Que ce soit au Salon des métiers à Lausanne-Beaulieu, où dans des écoles professionnelles japonaises, où il est accueilli comme une étoile de la pâtisserie. C’est dire que cette distinction est plus qu’amplement méritée. Et c’est avec beaucoup d’émotion que Christophe Ackermann a exprimé sa gratitude.
Les espoirs et le service
Lors de cette soirée, les sociétés ont mis en avant leurs membres méritants, qu’il s’agisse de jeunes athlètes, gymnastes et adeptes de BMX, ou de personnes qui, durant de longues années, se sont investies en faveur d’une société.
En ouvrant la cérémonie, Carole Schelker, présidente du Conseil communal, a d’ailleurs insisté sur le rôle joué par l’ensemble des sociétés locales, sportives ou culturelles, grâce auxquelles une commune évite de devenir une simple cité-dortoir.
Et il vrai que cette vitalité sociale était bien perceptible samedi soir à la salle des Quais, confirmant que cette soirée, désormais incontournable dans le calendrier de début d’année, est aussi celle qui permet aux membres de toutes les sociétés de se rencontrer.