Une dizaine de cavaliers ont mis dans le mille, jeudi à Bioley-Magnoux, à l’occasion de la 4e édition d’un événement peu commun.
«C’est un peu le Puy du Fou de Bioley-Magnoux», déclarait Sandrine Massonnet (photo ci-contre), fondatrice de l’événement de tir à l’arc à cheval, avec Serge Ballesteros et Vanessa Michard, jeudi. Une affirmation confirmée par les costumes folkloriques arborés par la plupart des cavaliers qui ont participé à faire de la journée un succès.
Un succès d’autant plus important que le projet vient initialement d’une idée un peu folle ayant germé dans l’esprit de Sandrine Massonnet, vers 2021: fusionner deux activités qu’elle apprécie, et entraîner d’autres cavaliers avec elle. Aussitôt dit aussitôt fait, et, depuis 2021, Bioley-Magnoux est devenu le théâtre de cette discipline peu pratiquée du tir à l’arc à cheval.
L’événement est d’ailleurs d’autant plus intéressant que nombre des participants n’avaient, avant de se lancer dans l’aventure, jamais touché à un arc. C’est le cas d’Aurélie Schenk, qui participait pour la première fois. «C’est un moyen de découvrir quelque chose d’autre et de ludique à cheval», confiait-elle. Passionnée d’équitation depuis plus de 30 ans, la cavalière d’Essertines a particulièrement apprécié la connexion nouvelle à sa monture que lui a apportée cette expérience.
Et à l’image d’Aurélie Schenk, tous les participants ont bénéficié, dans la matinée, d’une initiation au tir à l’arc depuis le sol, qui leur a permis de prendre l’arc en main pour le concours de l’après-midi. Celui-ci, tenu pour la première fois cette année, a d’ailleurs été à l’image de l’événement, ayant pour unique but de se réunir et de s’amuser. Un but qui, au vu des sourires sur les visages de chacun, a été largement atteint.