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Le Centre sportif combier étoffe son offre

28 août 2015

Le Sentier – Une salle de fitness flambant neuve et un centre wellness attendent les visiteurs après un an de travaux.

Le jacuzzi extérieur n’est pas le moindre des nouveaux arguments du Centre sportif de la vallée de Joux. © Michel Duperrex

Le jacuzzi extérieur n’est pas le moindre des nouveaux arguments du Centre sportif de la vallée de Joux.

Une salle de musculation et de fitness de 300m2, soit le triple de l’ancienne surface. Des machines dernier cri, dont quatre à air comprimé que l’on retrouve, à la connaissance du directeur Thomas Waser, uniquement à l’EPFL, ailleurs en Suisse romande. Des installations adaptées aux skieurs et des zones libres pour effectuer des exercices sous la conduite d’un moniteur.

Un centre wellness muni, notamment, d’un jacuzzi extérieur avec terrasse, d’un sauna, d’un hammam et d’un espace détente. Le Centre sportif de la vallée de Joux, sis au Sentier, présente un visage totalement remodelé, qu’il est possible de découvrir lors de portes ouvertes organisées aujourd’hui de 11h à 19h, ainsi que demain, de 10h à 17h, avant l’ouverture officielle de lundi (tous les détails sur www.centresportif.ch).

La piscine a aussi bénéficié d’un rafraîchissement. © Michel Duperrex

La piscine a aussi bénéficié d’un rafraîchissement.

Cette augmentation significative de l’offre découle de la nécessité de mettre au goût du jour des infrastructures de musculation souffrant du poids des années, non ventilées, et insuffisantes pour répondre à une demande croissante. «Cela fait plusieurs années que nous y pensons. Des projets nous ont été proposés, mais, n’ayant pas vraiement été séduits, nous avons décidé d’avoir une réflexion plus globale pour utiliser les espaces libres à proximité dans l’optique d’extensions possibles», a indiqué Laurent Reymondin, le président du conseil d’administration du centre sportif, hier, lors de l’inauguration.

Il ne manque plus que les clients dans le sauna. © Michel Duperrex

Il ne manque plus que les clients dans le sauna.

Commencés en août de l’année dernière et achevés mercredi dernier, les travaux dont le coût total a été estimé à 4,5 millions de francs, ont notamment bénéficié d’un appui financier dans le cadre de la Loi cantonale sur l’appui au développement économique (LADE) sous forme d’un prêt de 2,7 millions de francs, cautionné à hauteur de 2 millions de francs par la Commune du Chenit, et d’aide à fonds perdu pour 530 000 francs.

«Le chantier a connu quelques difficultés. En raison de la proximité de l’Orbe, il a fallu mettre en place un cuvelage étanche et des pieux de 8 à 12 mètres de long», a précisé l’architecte Jean-Charles Rochat. Le raccordement des différents bâtiments du centre n’a pas, non plus, été une sinécure, mais les délais ont pu être tenus de justesse.

Atout touristique majeur

La salle de musculation a triplé de taille. © Michel Duperrex

La salle de musculation a triplé de taille.

Cédric Paillard, le directeur de Vallée de Joux Tourisme, ne peut que se réjouir de la concrétisation d’un tel projet. «Il nous permet d’étoffer notre offre quatre saisons et de montrer la vitalité de la région. C’est l’idéal pour les clubs sportifs en camp d’entraînement (Les joueurs du CSKA Moscou ont eu l’occasion de tester les installations lors des Hockeyades, n.d.l.r.) et pour les familles. Les parents peuvent, par exemple, aller au spa et au sauna, tandis que les enfants jouent à la piscine», déclare-t-il.

Si conséquentes soient elles, ces transformations ne sont pas les dernières envisagées dans le périmètre du Centre sportif. «Les courts de tennis et des terrains de squash seront rattachés à la salle omnisports l’année prochaine ou dans deux ans», indique Jean-Charles Rochat.

Il ajoute que, dans un horizon plus lointain, un terrain de football synthétique et une salle multiusages sont envisagés. Des salles de séminaire, un restaurant et un hôtel pourraient aussi voir le jour. «Le projet va être ficelé cet automne en vue de la modification du plan partiel d’affectation. A Saignelégier les séminaires et l’hôtel font tourner le centre», commente l’architecte.

Ludovic Pillonel