Vaumarcus – Le bâtiment principal qui accueille, depuis de nombreuses années, les enfants participant aux camps a été rénové de fond en comble. Il est à nouveau fonctionnel et sera inauguré officiellement fin septembre.
Depuis de nombreuses années, la Fondation Le Camp, de Vaumarcus, accueille des groupes de jeunes pour des séjours plus ou moins longs, sur un site qui surplombe le lac de Neuchâtel.
Le 30 septembre prochain, la Fondation organisera une fête d’inauguration (de 10h à 16h) de son bâtiment principal, fraîchement rénové. Après de longues années de recherche de fonds et de planification, la phase de réalisation a pu débuter l’an dernier et s’est terminée au printemps.
Le vénérable édifice, datant de 1920, a été complètement vidé et reconstruit de l’intérieur. Les façades, elles, n’ont pas été modifiées car l’édifice figure sur la liste des bâtiments classés.
«Nous avons notamment dû mettre aux normes actuelles notre cuisine et les sanitaires du bâtiment, détaille Reynald Jacquet, un des treize membres du Conseil de fondation, tous bénévoles. Nous avons notamment dû créer des toilettes adaptées pour les personnes à mobilité réduite.» Une dalle de béton a remplacé l’antique plancher de bois qui séparait le rez du sous-sol et l’édifice s’est vu doté d’un ascenseur, ainsi que d’un monte-charge. «Ce dernier permet principalement aux livreurs de déposer la marchandise sans devoir ni passer par les aires de jeu avec leur véhicule, ni traverser la cuisine avec leur bérot», explique encore Reynald Jacquet.
Chauffage à pellets
La rénovation s’est structurée en deux temps. Dans une première phase, le bâtiment a été allongé, côté Jura, afin d’y créer une chambre froide, un congélateur, ainsi qu’un local à pellets. Ensuite, tout l’intérieur a été détruit et évacué pour laisser la place aux nouvelles installations. «Nous avons également profité d’isoler efficacement le bâtiment, poursuit Reynald Jacquet, et d’y installer un chauffage à pellets. La nouvelle cuisine professionnelle répond parfaitement aux normes en vigueur aujourd’hui et nous permet, ainsi, de disposer d’un outil fonctionnel depuis le mois de juin déjà.»
Cinq millions investis
Rénovation coûteuse
Evidemment, ces travaux de grande envergure coûtent passablement cher. La Fondation a donc en partie puisé dans ses fonds propres pour mettre le projet en route. Elle a également eu recours à un emprunt substantiel afin d’investir dans cette rénovation. «Nous avons certes reçu quelques dons de différentes fondations, ainsi qu’une aide de la part de la Loterie Romande, explique Reynald Jacquet, membre du conseil de fondation. Nous les avons accueillis très volontiers, mais leur impact est resté marginal face à l’ampleur du projet.»