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Tiziano Amicucci repart pour un tour

7 mars 2017 | Edition N°1949

Motocyclisme – Troisième du classement général du Championnat d’Italie l’an dernier, le pilote de Chavornay espère encore truster les podiums cette saison. Acte I, le 23 avril.

Tiziano Amicucci ne roulera plus au guidon de sa Yamaha (photo de couverture). Il tentera de truster les podiums avec son nouveau bolide, une BMW S1000RR. ©DR

Tiziano Amicucci ne roulera plus au guidon de sa Yamaha (photo de couverture). Il tentera de truster les podiums avec son nouveau bolide, une BMW S1000RR.

Tiziano Amicucci repart en quête du Graal. Au terme d’un exercice 2016 haut en couleur, couronné par une troisième place au classement général, le pilote de Chavornay rempile pour une nouvelle saison dans le Championnat d’Italie.

«Je suis très satisfait de la saison que j’ai réalisée, souligne le Nord- Vaudois. Je m’étais fixé comme objectif de terminer dans le top 5. J’ai donc amplement rempli le contrat que je m’étais fixé. Seul petit hic, j’échoue à trois petits points du deuxième (ndlr : l’Italien Davide Caselli).» Monté à quatre reprises sur le podium et auteur de deux pole position, Tiziano Amicucci s’est montré à son avantage durant quasi toutes les épreuves. Seul le circuit d’Imola ne lui a pas souri. Victime d’une chute lors de la manche d’Emilie- Romagne -sa seule véritable contreperformance de la saison-, l’Italo-Suisse y a perdu plus qu’une simple manche : «Dans un championnat qui ne comprend que sept courses, tu n’as pas le droit à l’erreur, tu ne peux pas te permettre de tomber. J’ai eu beau cravacher pour revenir lors de la dernière épreuve, cela n’a pas suffi.»

A l’aube de la nouvelle saison, dont le départ sera donné le 23 avril prochain à Imola, Tiziano Amicucci est gonflé à bloc. Il tentera de ne plus reproduire les erreurs de l’an dernier mais, surtout, il mettra un point d’honneur à ne pas émousser sa passion pour son sport. «C’est le plus important, explique le compétiteur. Je consacre mes vacances, mes loisirs et une bonne partie de mon argent à cette passion. Tant que j’ai du plaisir à piloter ma bécane, je continuerai.»

Ambitieux, Tiziano Amicucci souhaite encore monter sur les podiums, et faire encore mieux que l’année dernière. «J’espère avoir les armes pour me hisser à la deuxième place, voire même peut-être mieux, glisse-t-il. Mais je ne me fais pas d’illusions. On sera 42 pilotes au départ. Tout le monde aura le même objectif : gagner le plus de manches possible.»

Pour distancer ses adversaires, le pilote chavornaysan pourra compter sur sa nouvelle bécane : une BMW S1000RR. «Les motos de la marque Yamaha sont faciles à rouler, un peu trop à mon goût, souffle le technicien en automation. Il faudra un peu de temps pour que je m’adapte à ma nouvelle moto, mais je compte sur celle-ci pour faire la différence.»

Pour s’imposer, Tiziano Amicucci pourra également compter sur son équipe, celle des Valaisans du Berclaz Racing Team. «Il y a des mécaniciens, des logisticiens et des ingénieurs, détaille le pilote. Pour faire de bons résultats, il est essentiel de bien s’entourer et de pouvoir compter sur une structure professionnelle.»

Une chute en Coupe du monde

Tiziano Amicucci est passé par tous les états d’âme, à la fin du mois de mai de l’année passée, sur le circuit de Doninghton Park, en Angleterre. Titulaire d’une wildcard, le concurrent nord-vaudois a pris part à la manche britannique de la Coupe du monde Superstock 1000.

Malheureusement, rien ne s’est passé comme prévu. Parti à la 24e place -sur 36 pilotes-, le poulain de l’équipe valaisanne Berclaz Racing Team a chuté dès le premier tour de piste. Une élimination précoce qui reste encore en travers de la gorge du pilote. «C’est énormément de sacrifices pour peu de résultat, explique-t-il. Mais je ne regrette rien. Je suis même assez fier d’avoir fait le déplacement.»

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Simon Gabioud