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Aspirants pompiers à l’épreuve du froid

18 janvier 2016

Yverdon-les-Bains – Une trentaine de candidats sapeurs-pompiers ont participé, samedi, aux épreuves de sélection.

L’ingéniosité et le sens de la camaraderie étaient nécessaires, lors de la première épreuve en équipe. © SDIS Nord vaudois

L’ingéniosité et le sens de la camaraderie étaient nécessaires, lors de la première épreuve en équipe.

Démonstration supplémentaire de leur motivation à intégrer les rangs du Service de défense incendie et secours (SDIS) du Nord vaudois, ce n’est pas moins que le froid, l’humidité et un peu de neige qu’une trentaine de volontaires à l’incorporation ont bravé, samedi matin, lors des tests de sélection des futures recrues.

Une première

Briefing des cadres et aux candidats. © SDIS Nord vaudois

Briefing des cadres et aux candidats.

Des conditions hivernales malgré lesquelles les courageux volontaires se sont prêtés au jeu d’exercices variés -gymkhana, assemblage d’éléments mécaniques et de travail avec des cordes, entre autres-, dont l’objectif était de révéler leur capacité à travailler en équipe, à affronter des situations stressantes ou à trouver des solutions adéquates. Une première pour le SDIS Nord vaudois qui, par le biais de ce nouveau processus de recrutement, inspiré de la pratique du SDIS Nyon-Dôle, et ajouté aux traditionnels entretiens, ambitionne de «mieux sélectionner les futurs membres et de diminuer les départs dans les premières années d’incorporation», selon le commandant Eric Stauffer. A noter qu’un questionnaire et une épreuve de raisonnement logique sont venus compléter ces épreuves.

Quatre femmes

L’épreuve du gymkhana qui s’est, elle, déroulée au sec. © SDIS Nord vaudois

L’épreuve du gymkhana qui s’est, elle, déroulée au sec.

A l’issue de ces tests, réalisés sous les yeux des cadres supérieurs du SDIS Nord vaudois, ce sont, finalement, 19 hommes et quatre femmes qui ont été retenus pour intégrer les rangs des sapeurs-pompiers régionaux. La plupart d’entre eux commenceront prochainement leur première année de recrue, qui comportera deux jours de formation cantonale, suivis de plusieurs exercices répartis dans l’année, pour un total de plus de 65 heures de formation. Quant aux autres, qui se sont présentés avec une expérience antérieure de sapeur-pompier, ils commenceront directement en deuxième année ou dans des détachements d’intervention.

Com.

Raphaël Muriset