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Bilan positif pour l’Open air

17 août 2009

L’Open cinéma d’Yverdon a attiré davantage de spectateurs qu’en 2008. Responsable de la programmation, Vincent Esposito aurait souhaité mieux accueillir ses 7000 spectateurs.

Les avant-premières ont cartonné.

Les avant-premières ont cartonné.

Opération réussie pour l’Open cinéma d’Yverdon-les-Bains. Organisé durant cinq ans par l’association Phylactère et Vincent Esposito, propriétaire et exploitant des salles de cinéma yverdonnoises, en charge de l’infrastructure technique et de la programmation, l’événement cinématographique a baissé son écran hier après six semaines de projections sur la place de l’ancien hippodrome.

Selon l’exploitant, la manifestation aurait attiré entre 7000 et 8000 spectateurs, pour environ 4500 en 2008. Les avant-premières telles que L’âge de glace 3 ou Harry Potter ont incontestablement attiré la foule. L’édition 2009 devrait ainsi boucler sur un résultat financier équilibré. De quoi réjouir l’exploitant? «Non, répond l’intéressé. Nous avons fait beaucoup mieux que l’année dernière, mais dans un cadre beaucoup moins beau. J’attendais la rénovation des gradins pour cette année. Ce qui n’a pas été fait. Or, les spectateurs ne sont pas bêtes. S’ils sont conscients de ne payer que 12 francs pour une place, ils souhaitent tout de même être bien assis. J’avais presque envie de ne pas me lancer dans cette édition. Nous n’avons ainsi pas fait de décoration particulière, cette dernière coûtant cher. Pas de restauration non plus. Je compte donc vraiment sur la transformation de ces gradins pour l’année prochaine, sans quoi, je pourrais ne pas participer à l’Open cinéma 2010.»

Pour rappel, le Législatif avait approuvé un crédit d’investissement de 730 000 francs pour la rénovation des tribunes lors de sa séance du 7 mai dernier. «La mise à l’enquête aujourd’hui terminée, et sans opposition selon les dernières nouvelles, remarque la municipale de la culture, Nathalie Saugy, les travaux devraient débuter prochainement. Ils seront en tout cas réalisés pour l’été 2010.»

Hélène Isoz