Le Marchairuz la tête à l’envers
20 février 2015Ski freestyle – Un tremplin et un gros coussin d’atterrissage sont installés à deux pas de l’Auberge du Marchairuz, jusqu’à dimanche, pour le plus grand plaisir des jeunes acrobates combiers et des alentours. Renversant!
L’Auberge du Marchairuz met à disposition du public une piste de ski acrobatique jusqu’à dimanche. Alors que la Vallée était dans le brouillard, une dizaine de jeunes se sont éclatés sur ce tremplin temporaire, mercredi après-midi.
Qu’ils se nomment Bruno, Eliot ou Vincent, ils appréciaient le sentiment de liberté que leur offrent les sauts. «C’est cool d’avoir des installations comme celle-ci, tout près de chez soi, témoigne Nathan Fourel, de Le Vaud. En sautant j’éprouve des sensations fortes et je me sens libre.»
Comme lui, une dizaine d’enfants s’envolent sur une piste située derrière l’hôtel du Marchairuz. Elle comprend un élan de 50 mètres, un tremplin de 3 mètres et, pour piste d’atterrissage, un grand coussin gonflable, qui fait office d’airbag. Les figures ne sont pas toutes académiques, mais la réception est pratiquement sans risque.
Cette installation de ski acrobatique est temporaire. Elle restera en place jusqu’à dimanche. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’hôtelier et la société française L’As Jump, spécialisée dans les sauts en tout genre. Elle promet «de bonnes doses d’adrénaline en toute sécurité». Les sauts sont payants. Ils coûtent 5 francs les deux, 20 francs les dix ou 40 francs le forfait pour la journée. Ils s’effectuent sous le contrôle de Lyes Bel Hadj, le spécialiste de la société L’As Jump.
Diversification de l’offre
Jean-Philippe Bachmann exploite l’Auberge du Marchairuz depuis trois ans. En cette période de ski, l’établissement affiche souvent complet. Mais, si la pratique du ski de fond et de la raquette sont des disciplines populaires, elles n’offrent pas une image spécialement fun pour les jeunes. Aussi, les responsables de l’Auberge ont décidé de diversifier leur offre. «J’ai vu une vidéo de la société l’As Jump sur Youtube, et je les ai contactés. Ainsi a débuté cette expérience», explique Georges Bachmann, le cousin du tenancier.