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Le nouveau défi de Didier Brocard

7 août 2013

Alpinisme – L’ancien triathlète a troqué son vélo contre un piolet. Il va gravir le Mont Blanc. Et pour la bonne cause.

Le nouveau look «montagnard» de Didier Brocard.

«Moi seul, je ne le ferais pas. Je n’ai pas les compétences.»

Didier Brocard est un sportif de talent et expérimenté, mais un alpiniste néophyte et il le sait. Certes, il a déjà gravi quelques sommets, dont les 4206 mètres de l’Alphubel, mais on est encore loin du calibre du mythique Mont Blanc et de ses 4810 mètres d’altitude.

Voilà pourquoi il partira accompagné par Christophe Leuba, de Bullet, un alpiniste aguerri, pour son nouveau défi. Une expédition pour la bonne cause, puisque le Grandsonnois cherche des parrains pour reverser la totalité de l’argent récolté ira à l’association Help For Hope. «Avec ce projet, je souhaite sensibiliser les gens de la région à cette association. Les donateurs feront ainsi un geste pour une école au Népal, explique le bienfaiteur. Un don peut aller de 5 francs à ce que les gens veulent, peu importe.» S’il a toujours été passionné par la montagne, il n’avait pas eu le temps de s’y consacrer durant sa carrière de triathlète professionnel, ni ensuite, alors qu’il suivait des études en plus de travailler au Centre thermal, un poste qu’il quittera tout prochainement. A 36 ans et sa formation terminée, le voilà qui profite de faire ce qu’il aime, tout en promouvant l’association : «On m’a beaucoup aidé durant ma carrière. C’est une façon de rendre ce qu’on m’a donné pour le sport», glisse le Bocan.

L’ascension du Mont Blanc est prévue les 22 et 23 août, soit 1600 mètres de dénivelé le premier jour et 1200 le lendemain. De grosses journées de marche en perspective, mais pas de quoi le refroidir.

Son choix est évidemment symbolique, puisqu’il se lance sur le plus haut sommet d’Europe. «J’ai envie d’aller plus haut encore. Je vais ainsi pouvoir voir comment je supporte l’altitude», souligne-t-il.

C’est que Didier Brocard couve aussi le rêve de se rendre dans les montagnes du Népal, le pays même où ira l’argent récolté grâce à son projet.

Pas question pour autant de prendre des risques inconsidérés.

«Si les conditions ne permettent pas l’ascension, on ne se lancera pas, assure-t-il. On réfléchit à un plan B.» Alors, qui le suit dans son défi ?

Infos et dons : www.help-for-hope.
Org et contact@help-for-hope-org

Manuel Gremion