Logo

Les Yverdonnois sont «happy» et le prouvent dans un clip

3 mars 2014

La célèbre chanson de Pharrell Williams fait danser la planète entière. Après Londres, Berlin ou encore Sydney, Yverdon-les- Bains montrera sa bonne humeur dans sa version de la vidéo.

Anthony Richard Ferrari, Rose-Marie Piras, et Alexandre Puglisi (de g. À d. Au premier plan) sont à l’origine de la version yverdonnoise de «Happy».

Anthony Richard Ferrari, Rose-Marie Piras, et Alexandre Puglisi (de g. À d. Au premier plan) sont à l’origine de la version yverdonnoise de «Happy».

Yverdon-les-Bains suit la tendance mondiale en réalisant sa propre version du clip «Happy», de Pharrell Williams. Programmé sur plusieurs jours, le tournage a débuté samedi après-midi. Une cinquantaine de personnes se sont relayées pour danser à travers les rues de la Cité thermale et partager leur bonne humeur.

«C’était une super journée, tout le monde a bien joué le jeu», se réjouit Alexandre Puglisi en revenant sur les premières heures de tournage. Après avoir publié une vidéo des rues d’Yverdon-les- Bains sur le groupe Facebook «Tu es d’Yverdon si…», ce jeune yverdonnois de 20 ans a été contacté par Rose-Marie Piras, qui lui a proposé de faire une nouvelle version du clip en vogue en mettant en scène des Yverdonnois. «Le but est de s’amuser, mais nous voulons également montrer qu’il y a des choses positives qui se passent à Yverdon-les-Bains et que nous sommes aussi happy», explique Anthony Richard Ferrari, qui a très rapidement proposé son aide pour que le projet se concrétise.

Organisation méticuleuse

Les mariés ont partagé leur joie sur la place Pestalozzi.

Les mariés ont partagé leur joie sur la place Pestalozzi.

Après plus de 3000 messages échangés en deux semaines entre les trois Yverdonnois -qui se sont rencontrés sur les réseaux sociaux- et quelques séances d’organisation, le film a enfin été prêt à être tourné. «Nous avons choisi différents lieux qui représentent le mieux Yverdon-les-Bains en sondant les gens sur Facebook», indique Rose-Marie Piras. De plus, les 116 personnes inscrites pour danser devant la caméra ont soigneusement été réparties en six groupes, sur deux samedis. «D’autres moments de tournage seront organisés avec des invités surprises», se réjouit Anthony Richard Ferrari, sans vouloir en dire plus pour le moment. Il révèle tout de même «qu’une mouette et un gorille yverdonnois seront de la partie».

Grands et petits réunis

En attendant de pouvoir visionner le résultat final, qui devrait paraître sur Internet dans le courant du mois, Rose-Marie Piras, Anthony Richard Ferrari et Alexandre Puglisi ont créé un événement incontournable qui a rassemblé de nombreuses personnes. «Nous ne nous connaissions pas du tout, mais nous avons dansé ensemble et maintenant nous sommes amies», racontent avec joie trois jeunes femmes.

Viviana Rodrigues, Nathalie Chardigny et Maryline Moulin (de g. À d.).

Viviana Rodrigues, Nathalie Chardigny et Maryline Moulin (de g. À d.).

Alors qu’un bébé de quelques mois a participé au tournage dans les bras de sa mère, des personnes plus âgées ont également collaboré. C’est le cas d’André Wagnières, 85 ans. «Je connais les danses de salon, comme la valse et le tango, indique-t-il avec le sourire. J’ai accepté d’être filmé juste histoire de participer à l’événement !»

Les réalisateurs amateurs font tout leur possible pour faire connaître un maximum leur projet. «Des affiches nous ont été offertes et nous essayons d’avoir, chaque jour, 100 personnes de plus qui nous suivent sur Facebook », explique Anthony Richard Ferrari. De plus, tout le monde est cordialement invité, dimanche prochain, pour participer à la scène du grand final (les informations supplémentaires suivront sur la page Facebook de l’événement «We are happy from Yverdon-les-Bains»).

Muriel Aubert