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Nicola Zari: «On sait tous où on va»

17 mai 2013

Football – 2e inter – Le FC Bavois est à un pas du bonheur. Demain, à 16h à la Pontaise, le choc au sommet face à Team Vaud pourrait lui valoir la promotion. Prise de température avec Nicola Zari. 

Nicola Zari, ici avec Kevin Hill (à g.) et Renatus (en arrière plan), et le FC Bavois nagent en pleine euphorie.

Le FC Bavois est à un petit pas de la promotion en 1re ligue classic et, donc, de rejoindre Yverdon Sport la saison prochaine. Les hommes de Bekim Uka auront l’occasion de classer l’affaire demain, à 16h, sur la pelouse de la Pontaise, face à leur seul et unique contradicteur, Team Vaud M21. Le fruit d’une domination insolente des Bavoisans, qui ont huit points d’avance sur leur dauphin à quatre rondes du terme. Nicola Zari, intenable durant ce deuxième tour, évoque l’état de grâce des siens

La Région: Nicola Zari, comment expliquez-vous que, cette année, vous dominez pareillement le championnat?

Nicola Zari: Cela fait à présent plusieurs saisons que l’on joue ensemble, on se connaît bien et la confiance est venue avec les victoires. Je ne peux pas affirmer que c’est dû à une grosse préparation ou quelques chose comme ça.

Quel rôle joue votre entraîneur Bekim Uka, arrivé en fin de saison dernière, dans cela?

Il est venu avec un discours très clair, de gagneur, disant qu’il voulait viser la promotion. On sait tous où on va, ça facilite le boulot.

Les cadres, dont vous faites partie avec Maglioglio et Renatus, semblent avoir trouvé un nouveau souffle.

C’est plutôt vrai. Il faut parfois un peu de temps pour s’adapter à un niveau inférieur, où les priorités changent et le football n’est plus au centre de la vie. Et, voilà, aujourd’hui on prend du plaisir, Malgioglio fait une excellent saison et Renatus est juste extraordinaire durant ce deuxième tour.

Jusque-là, le FC Bavois a réussi à être aussi régulier au printemps qu’à l’automne, alors que ce n’est pas le cas de Team Vaud…

Avec les conditions de la préparation de l’hiver, on a eu un début de second tour difficile, on était un peu limites. Mais on a eu un peu de chance et on a montré du caractère en allant chercher les points en fin de match. On n’a rien lâché. Mais c’est certain que d’en être à vingt victoires, un nul et une défaite, c’est exceptionnel.

Ressentez-vous une certaine pression avant le match de demain, qui pourrait être décisif?

On a forcément l’idée de la promotion derrière la tête, c’est clair. Mais on a eu plusieurs matches de ce genre ces derniers temps, notamment contre La Sarraz, qui nous avait battu, et puis on a huit points d’avance. On a envie de conclure le plus rapidement possible. C’est certain, on ne va pas calculer, on va aller à la Pontaise pour chercher la victoire.

Honnêtement, même en cas de défaite, vous ne courrez aucun risque, non?

Si on regarde les statistiques, c’est vrai, mais c’est le foot et on a déjà vu de sacrés retournements de situation. Une défaite pourrait mettre un grain de sable dans la machine. Je pense toutefois qu’on a assez d’expérience dans l’équipe pour éviter cela. Si on venait à perdre demain, on irait chercher les deux victoires qu’il nous faudrait dans les trois derniers matches. Mais demain, on va faire le job.

 

Manuel Gremion