Logo

«Sideburn» vernit son album à Yverdon

28 octobre 2013

Le groupe de hard rock né en 1997 des cendres de «Genocide» a choisi de revenir sur ses terres pour présenter son dernier opus, avec trois nouvelles recrues.

Le groupe «Sideburn» est composé de Lionel Blanc, Nick Thornton, Mike Riffart, Lawrence Lina et Roland Pierrehumbert (fondateur).

Au même titre que Mike Riffart (guitariste), Lawrence Lina et Nick Thornton ont rejoint «Sideburn» il y a deux ans, après le départ de plusieurs membres du groupe. En sirotant une bière, le guitariste et le bassiste reviennent sur la création du nouvelle album, «Electrify», dont le vernissage est programmé samedi à 20h, à l’Amalgame d’Yverdon.

«Nous en sommes fiers. Les premiers retours sont positifs. Nous voulions en tout cas ne pas faire moins bien que le précédent », indique Lawrence Lina.

Arrivés «en cours de route», les nouveaux ont, semble-t-il, réussi à s’approprier «la couleur et l’esprit» de «Sideburn» pour compléter avantageusement les dinosaures, Lionel Blanc (le bassiste) et Roland Pierrehumbert (le chanteur), en place depuis 15, respectivement 25 ans.

Formé en 1985 à Yverdon, «Genocide» est devenu «Sideburn » en 1997, un groupe résolument versé dans le hard rock. Cette vocation n’est pas abandonnée dans «Electrify», dont les caractéristiques sont les plus grandes variations dans le groove et le tempo, aux dires de ses deux nouveaux représentants.

Les onze morceaux regroupés dans l’album disponible depuis la semaine dernière sont les mieux classés d’une sélection effectuée à partir de 40 ébauches sur lesquelles des notes de 1 à 3 ont été attribuées. Lawrence et Nick relèvent la bonne cohésion qui a prévalu lors de la préparation du nouvel opus. «Les premières compositions ont été réalisées il y a environ une année et demie et l’album a été enregistré en deux mois», déclare Lawrence Lina. La date du vernissage (le 2 novembre) n’a pas de signification particulière. «Nous étions tous par là durant l’été. Si l’on ne fixe pas d’échéance, ça ne se termine jamais. Par ailleurs, Nick devait partir à la fin de l’année», indique Lawrence Lina.

A l’heure qu’il est, les membres du groupe ne peuvent pas vivre grâce à «Sideburn», même si, pour Nick comme pour Lawrence, «cela serait un rêve». Depuis sa création, «Sideburn» compte déjà un certain nombre de belles lignes à son palmarès. «Sell Your Soul», le premier album commercialisé sous ce patronyme en 1997, a par exemple permis aux hard rockers d’assurer la première partie de «Kiss» au Hallenstadion de Zurich. «Sideburn » a également «ouvert» d’autres légendes comme «Motorhead » ou «Meat Loaf» et vu son morceau «Six Feet Under» être repris dans la bande originale du dernier X Men, alors que «Rockstar», l’un des bonus du nouveau CD, a été joué dans le cadre de l’«Adidas Rockstar», un concours international de grimpe organisé en août 2012 à Stuttgart. L’avenir nous dira si «Electrify» apportera de nouvelles lettres de noblesse à «Sideburn».

Ludovic Pillonel