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Vittorio Bevilacqua de retour

24 septembre 2013

Football 1re – LIGUE CLASSIC – Ancien entraîneur d’Yverdon Sport, le Tessinois remplace Alain Béguin à la tête de l’équipe de la Cité thermale. Son message ? «Il faut travailler.»

Enzo Stretti, président, et Vincent Taillet, directeur sportif, posent avec Vittorio Bevilacqua, au centre.

La nouvelle ne va pas laisser insensible les supporters d’Yverdon Sport nostalgiques d’une époque pas si lointaine où leur équipe favorite se battait pour les premières places du classement de Challenge League : Vittorio Bevilacqua est de retour au Stade Municipal. Il a donné son premier entraînement hier soir et succède ainsi à Alain Béguin, qui n’aura donc dirigé que huit rencontres de championnat.

«Tout s’est passé en deux jours, raconte le technicien tessinois. On m’a demandé si j’étais disponible et si le poste m’intéressait.» On l’a compris : la réponse de celui qui a mené YS à la quatrième place lors de la saison 2008-2009 de Challenge League a été positive. «Yverdon Sport est mon club de coeur, quelque part, et je n’aurais pas accepté d’entraîner une autre équipe à ce niveau», assure-t-il.

Il faut préciser qu’avant de donner son accord pour reprendre la formation de la Cité thermale, Vittorio Bevilacqua envisageait de faire une pause, après un passage à Monthey qui s’est mal terminé, quelques journées à peine après le début de la saison. «Mais je ne pouvais pas dire non à Yverdon Sport, dit-il encore. Le Stade Municipal me donne la chair de poule.» Une enceinte dans laquelle il a officié lors des saisons 08- 09 et 09-10, avant d’y refaire un passage d’un tour au printemps 2011. De ce temps dans le Nord vaudois, où il est resté populaire, il a gardé de nombreuses attaches. Ainsi, ce n’est pas en tant qu’entraîneur professionnel à temps plein qu’il revient : il entend également trouver du travail dans la région.

Alain Béguin «pas viré»

Plusieurs facteurs ont amené les dirigeants du club à faire appel à ses services. En premier lieu, les résultats décevants de la première équipe, actuelle treizième (sur quatorze) du groupe 1 de 1re ligue classic. En second lieu, l’emploi du temps trop chargé d’Alain Béguin, qui se combinait mal avec son poste d’entraîneur. «Nous n’avons pas viré Alain, précise le président Enzo Stretti. Mais il avait trop, notamment sur le plan professionnel, pour assumer. Par contre, il conserve son rôle de délégué du club auprès de Team Vaud et nous le remercions des services rendus, lui qui a repris l’équipe au pied levé au moment du départ d’Adrian Kunz.» De son côté, le désormais ex-entraîneur confirme : «J’étais là pour dépanner, avec peu de temps à disposition. Là, le club a trouvé une solution plus stable et je m’en réjouis ! » A noter encore que l’assistant Vagner Gomes ne conserve pas son poste non plus, «Vittorio Bevilacqua préfère travailler seul», note Enzo Stretti.

Sa nouvelle équipe, le Tessinois disait hier ne pas bien la connaître, mis à part Dadie Mayila et Shaban Bekteshi, qu’il a déjà eu sous ses ordres à l’époque, en Challenge League. «Mais ce que je sais, c’est qu’il reste sept matches avant la pause et qu’il va falloir travailler dur pour remonter la pente», annonce-t-il, tout en rappelant ce qu’il attend des équipes qu’il dirige : du jeu, de l’allant et de l’engagement. Il sera sur le banc dès samedi, pour le derby contre Echallens.

Lionel Pittet