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Jean-Philippe Dépraz claque la porte

30 octobre 2013

Le Conseil communal de Vallorbe a refusé la création d’un poste de chef d’exploitation pour le Musée du fer et du chemin de fer. Le président de la Fondation des Grandes Forges, qui gère le site, a démissionné le soir même.

En réaction à la décision du Conseil, Jean-Philippe Dépraz a démissionné de la présidence de la Fondation des Grandes Forges.

Balayé ce printemps sous l’appellation délégué communal au tourisme, le poste de chef d’exploitation du Musée n’a pas trouvé grâce devant le Conseil communal de Vallorbe.

«Je suis fortement déçu et je vais démissionner de la présidence de la Fondation des Grandes Forges, qui gère le Musée du fer et du chemin de fer», confiait Jean-Philippe Dépraz à l’issue de la séance du Conseil communal de Vallorbe, avant-hier. Il s’est exécuté le soir même. Pourtant, il s’est battu bec et ongles pour faire passer la vision de son comité sur la professionnalisation de la gestion du Musée. A savoir, l’engagement d’une personne pouvant gérer les affaires courantes, imaginer et dynamiser la muséographie, ainsi que lancer des recherches de fonds pour le financement d’exposition temporaires.

De l’autre côté, la Municipalité veut bien soutenir le Musée dans un effort financier adapté à la bourse communale et surtout en phase avec la taille de la localité et les 10 000 visiteurs annuels répartis à 95% sur les mois d’avril à octobre. Le débat a duré plus d’une heure sans qu’un compromis soit trouvé. La discussion a été animée à coups d’amendements et de sous amendements émanant de la gauche comme de la droite. Pour, au résultat final, voir la création d’un poste de chef d’exploitation du Musée être refusée.

Les autres objets

L’adaptation du règlement de la gestion des déchets n’a pas posé de problème. La taxe au sac est inchangée. Les amendes seront plus salées pour les personnes déposant leurs sacs poubelle en dehors des zones de ramassage, voire en pleine nature. Et tous les immeubles de plus de six appartements devront être équipés de conteneurs à ordures. Quant au crédit pour la réfection partielle du réseau de collections des eaux usées au passage du temple, il répond à une nécessité, car des fuites ont été constatées. Les travaux se feront par l’injection d’une gaine d’étanchéité dans les tuyaux. Il en coûtera 138 000 francs à la Commune.

Pierre Blanchard