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L’impression 3D a intrigué une foule

28 octobre 2013

La première conférence de l’Association Tecorbe a eu du succès à Orbe. Le public y a découvert l’ampleur des perspectives industrielles offertes par l’impression en 3D.

Une imprimante 3D présentée à la conférence de l’Association Tecorbe.

L’Association Tecorbe a visé juste en organisant son premier séminaire grand public sur le thème du potentiel de l’impression 3D et ses applications industrielles. «Nous attendions 40 personnes et nous sommes plus de 100», s’est réjoui son directeur Jean-Philippe Petitpierre, jeudi soir. Dans le public on note la présence de nombreux responsables de PME, actives dans la mécanique de précision, mais dans l’assistance, il y a également des personnes d’horizons divers qui sont venues satisfaire leur curiosité face au développement de la haute technologie.

«L’impression 3D est pour moi la 3e révolution industrielle, a lancé Cyril Guinchard, enseignant au Centre professionnel du Nord vaudois. Après la création de la machine à aléser de Wilkinson en 1775 et la création de la chaîne de montage d’Henri Ford en 1913.» L’enseignant a présenté les différents types d’impression et leur application dans la recherche, l’industrie des machines, le monde médical, l’aviation et l’aérospatiale. Si, théoriquement, un clic de souris peut permettre de construire un objet à partir d’un plan ou d’une photo, il y a en amont tout un travail de recherche et d’imagination de projet qui dépendent des compétences de l’être humain. «C’est ainsi qu’il est possible d’imaginer les plans d’une nouvelle machine à café pendant la journée, de lancer sa réalisation le soir et d’évaluer le résultat le lendemain », a expliqué Christian Jarisch, du centre de recherche Nestlé à Orbe. Lors de la création d’ébauches ou de prototypes, l’impression en 3D est appelée à réaliser des économies de matière et d’énergie tout en créant des emplois.

Ce cycle de conférences se veut trimestriel. Il est la pointe visible des activités de l’Association Tecorbe. Cette entité a pour vocation d’animer et mettre en valeur les infrastructures du Technopôle de l’environnement. Avec son incubateur qui sera inauguré au mois de novembre, Tecorbe se veut un centre de compétences qui va permettre à des ingénieurs de lancer leur start-up en bénéficiant d’un coaching dans la première phase de développement. L’association bénéficie du soutien de la Confédération, du Canton et de l’ADNV.

Pierre Blanchard