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Orbe s’est offert un «diesel vert»

24 septembre 2012

Un bus propulsé au diesel, mais «dix à cent fois moins polluant» qu’un ancien autobus standard, c’est possible! Orbe a accueilli son premier exemplaire de l’Urbabus opéré par Travys. Le réseau accueille aujourd’hui 150 passagers par jour.

Le bus «diesel-écolo» arrive en ville!

Il roulait depuis quelques jours déjà dans les rues de la Cité des Deux Poissons, mais en quelque sorte incognito et dépourvu de sa robe nouvelle. Lui, c’est le premier exemplaire de l’Urbabus, opéré par Travys et destiné au premier réseau de transports publics urbains de la petite ville d’Orbe, qui a été inauguré samedi à 12 h 15 sur la place du Marché.

«C’est une première dont je me réjouis et dont on devrait parler loin à la ronde » déclarait le représentant en Suisse du constructeur Solaris, Hans Thommen.

Un nouveau venu accueilli aussi par le directeur de Travys Daniel Reymond, qui a tenu à relever que «même s’il faudra attendre deux ou trois ans pour dresser un premier bilan réel de la fréquentation, cette dernière est prometteuse. On compte actuellement environ 150 passagers par jour, et le succès repose sur le bouche à oreille et la visibilité du dispositif».

Le diesel, mieux que le gaz

C’est à la fin du mois de septembre 2011 que la commune d’Orbe a confié à Travys l’exploitation de son réseau urbain naissant, après un appel d’offres en bonne et due forme, a rappelé de son côté le municipal Jacques-André Mayor. «Nous voulions suivre la voie de la propulsion au gaz. Malgré nos recherches, aucun modèle actuellement sur le marché n’offrait les garanties de qualité suffisantes et c’est donc vers une solution au diesel que la ville et le transporteur se sont tournés. Un diesel toutefois particulièrement vert puisque se situant entre des niveaux de dix à cent fois moins polluants que ceux d’un ancien autobus standard. Mieux même que ce que peut faire le gaz actuellement».

Le tracé des lignes et les arrêts feront l’objet d’une réévaluation après une année d’exploitation. Ces derniers ne sont pas rivés dans le marbre. Mais la planification générale des horaires exige que l’on prévoie tout changement environ six mois avant chaque changement d’horaire CFF de décembre.

Alain Robert