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Un restaurant scolaire à Romairon

1 octobre 2013

L’association Sodanim a créé, suite à plusieurs demandes, un nouveau restaurant scolaire, fonctionnant grâce au bénévolat, au collège de Romairon.

Le collège de Romairon se transformera en restaurant scolaire.

Lors du Conseil général de Tévenon, jeudi passé, Philippe Graber, président de l’association Sodanim, a officiellement annoncé l’ouverture de «La Fourchette de Tévenon».

Le Réseau d’Accueil des Enfants de Grandson et Environs (RadEGE), qui existe depuis 2007, ne parvient pas à répondre aux nombreuses demandes. Il lui est impossible d’accueillir tous les enfants désirant dîner dans un restaurant scolaire, et une liste d’attente a dû être créée.

Constatant un besoin et recevant plusieurs demandes des parents, l’association Sodanim, tournée vers les enfants, a décidé d’accueillir les jeunes au collège de Romairon pour leur servir le repas de midi et les encadrer. «Nous avons attendu l’autorisation de la commune, et le but n’est pas de faire du tord à RadEGE, indique Martine Dell’Orefice, cuisinière pour les enfants. Le but est d’aider les jeunes et leurs parents.»

Le projet a débuté lors de la rentrée scolaire 2013, quatre enfants y sont actuellement inscrits et mangent chez Martine Dell’Orefice. Le nombre d’inscriptions au projet va prochainement doubler. «Dès qu’ils seront plus nombreux, nous utiliserons les locaux du collège de Romairon.»

En plus de la cuisinière, trois bénévoles ont proposé leur aide et la Commune de Tévenon a mis la salle du collège à disposition. Les locaux sont à côté de l’arrêt de bus, ce qui permet aux élèves de venir en transports publics et de profiter du large espace à disposition. «C’est un endroit privilégié », affirme Martine Dell’Orefice.

«Le projet est encore en phase de lancement, indique Philippe Graber. Il y aura plus de participants après les vacances d’automne. » L’association Sodanim lance cette semaine une campagne d’information auprès des parents de Tévenon. Tous les enfants de Grandson et des environs peuvent être accueillis par l’association. Moyennant un tarif de 10 francs par repas, les jeunes bénéficieront d’un repas équilibré, d’un espace adéquat pour s’amuser et d’une certaine sensibilisation à l’hygiène : «Chaque enfant a sa brosse à dents qui reste sur place.»

Muriel Aubert