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Une coupe d’arbres perturbe le trafic à Gressy

16 janvier 2014

Les travaux forestiers, débutés lundi le long de la route de Lausanne, vont permettre d’assurer la sécurité des usagers.

Il faut toute l’expérience des bûcherons et des machinistes pour faire tomber ce frêne à l’endroit souhaité, avant de pouvoir rouvrir le trafic à la circulation.

Il faut toute l’expérience des bûcherons et des machinistes pour faire tomber ce frêne à l’endroit souhaité, avant de pouvoir rouvrir le trafic à la circulation.

«Nous sommes ici sur un terrain compliqué, assure Pierre Cherbuin, l’inspecteur forestier cantonal du 8e arrondissement. Entre la route de Lausanne, très fréquentée, et la rivière du Buron, il est important d’évaluer périodiquement la stabilité des arbres qui bordent la route afin d’être sûr que ceux-ci ne mettent pas en danger les automobilistes.» Après analyse, le Service des forêts est donc arrivé à la conclusion qu’il était nécessaire d’abattre les arbres instables et malades qui menaçaient de tomber dans le futur.

De gauche à droite, Pierre Cherbuin, inspecteur forestier, Michel Mercier, garde forestier et Alain Guignard, du Service des routes.

De gauche à droite, Pierre Cherbuin, inspecteur forestier, Michel Mercier, garde forestier et Alain Guignard, du Service des routes.

Une opération délicate, puisqu’elle implique, par intermittence, quelques perturbations du trafic lors des abattages et une coordination parfaite entre les différents collaborateurs, dans le but de réduire au maximum la durée de celles-ci.

 

 

 

Un travail efficace

A l’aide de son bras articulé, ce machiniste est capable d’abattre un arbre et de le débarder en quelques secondes.

A l’aide de son bras articulé, ce machiniste est capable d’abattre un arbre et de le débarder en quelques secondes.

«Pour ce faire, nous bloquons le trafic de manière alternée, grâce à une communication radio qui permet une meilleure fluidité, et de manière complète lorsque les bûcherons et les machinistes procèdent à la coupe des arbres bordant la route, précise Alain Guignard, du Service des routes.

Ainsi, il ne faut que quelques minutes aux hommes du garde forestier, Michel Mercier, dans un exercice plein de maîtrise et de coordination, pour couper, abattre puis débarder les arbres, un à un, avant de déblayer la route et de la rouvrir aux passages des voitures.

«Evidemment, c’est un chantier qui prend beaucoup plus de temps que s’il avait lieu en pleine forêt, puisqu’il ne peut se faire qu’en alternance avec la circulation des voitures. Toutefois, c’est le seul moyen de respecter les règles de sécurité tout en laissant la route ouverte», reprend Pierre Cherbuin. La chaîne de travail doit donc être efficace, car il ne faut pas beaucoup de temps avant que les files de voitures ne s’allongent.»

Ce sont environ 300 arbres qui vont être abattus entre lundi et vendredi, avant d’être vendus ensuite comme bois de feu ou en plaquettes. Avec un coût d’environ 200 francs par mètres cubes de bois pour l’ensemble de la réalisation des travaux et un bénéfice d’à peu près 60 francs par mètres cubes de bois à la vente, l’opération n’est pas rentable pour le Canton, mais permet de régénérer la portion d’arbres bordant le Buron, sur quelques centaines de mètres, propriété de l’Etat de Vaud, ainsi qu’une parcelle, de l’autre côté de la route, appartenant à un particulier.

«Les arbres malades, instables ou risquant de déchausser à cause de l’érosion effectuée par les eaux de la rivière seront ainsi remplacés par des jeunes pousses de frêne, d’érable champêtre et de noisetier, explique Pierre Cherbuin. En outre, les travaux de nettoyage et de débardage des arbres coupés dureront encore quelques semaines, sans pour autant perturber le trafic routier.»

 

Benjamin Fernandez